28 juillet 2012
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De la discipline
et
beaucoup de courage !
La Chevalerie a pris de plus en plus une grande importance.
Elle a ses rites, sa littérature, sa culture, son éthique et sa "courtoisie".
A son devoir premier qui est de servir, s'ajoutent des "marques aristocratiques"
.
Cette profession, d'abord ouverte aux basses classes, s'est "fermée" aux non-nobles, vers le milieu du XIIIème siècle.
Les Chevaliers vont devenir des guerriers d'élite grâce à des progrès techniques, d'abord les étriers, puis la selle enveloppante à arçons qui procurait une meilleure assise et qui permettait une "charge tous à la fois" en rang bien serrés.
L'efficacité ne dépendait plus de la force du bras du guerrier, mais de la précision et de la vitesse du cheval.
Peu à peu, on a eu des améliorations dans l'armure et des lances plus longues.
Tout ce matériel plus performant coûtait cher et seuls les riches et les puissants pouvaient se permettre de l'acquérir.
On peut dire que l'aristocratie dirigeante a "adopté" la Chevalerie et l'a "édulcorée".
Les Chevaliers devaient une fidélité sans concession à leurs seigneurs recruteurs, ils s'engageaient à ne pas "faillir" et à risquer leurs vies pour eux.
Déroger à ces règles entraînait le déshonneur sur les familles et tous les descendants des Chevaliers.
(Un tournoi - Une belle image bien connue)
Cette discipline implacable était apprise lors de l'entraînement et des tournois.
Dans un tournoi, on ne tue pas, on doit seulement vaincre l'adversaire, l'isoler ou le capturer.
Au cours de ces tournois il pouvait y avoir des "rançons" à verser pour récupérer ses armes ou ses chevaux que les vainqueurs confisquaient.
Ces entraînements ressemblaient à des entraînements de sportifs, en sport d'équipe, brutal et dangereux avec des "temps morts" et des "refuges" inviolables pour les blessés ou les fatigués.
Tout est codifié.
Si un accident mortel survenait, il était déploré des deux côtés.
C'est au cours des tournois que certains chevaliers cherchaient à se faire remarquer pour gagner une rançon ou un engagement auprès d'un puissant et même, pourquoi pas ?
Attirer l'attention d'une riche héritière...
La joute s'est ajoutée à ces entraînements après le XIIIème siècle, les tournois se déroulaient alors, en champ clos avec des spectateurs et où les chevaliers s'affrontent en affichant fièrement les couleurs de leurs seigneurs.
En devenant une formation élitiste et aristocratique, les Chevaliers se distinguaient des autres combattants.
On pouvait compter sur eux parce qu'il avaient le respect de la parole donnée et de l'honneur chevaleresque.
Le code de déontologie et l'éthique chevaleresque ne "s'adressaient" qu'aux Chevaliers et ne concernaient que leur noble corporation.
A partir de là on peut dire que c'est la naissance de la Chevalerie.
LES CHEVALIERS. (1) (3) (4) (5) (6) (7) (8) (9) (10) (11) (12) (13)