Lorsque j'avais mis l'article de l'association des Mille Troirs (présentant la poésie lyrique des troubadours) j'avais promis d'essayer de refaire des photos pour vous faire partager la musique des troubadours, des trouvères et des minnessangers

J'y ai mis beaucoup de bonne volonté... mon APN un peu moins! le flash a refusé de se déclencher et comme il est automatique...
  On dit qu'un malheur n'arrive jamais seul, vous savez la loi des séries...

C'était le dernier jour de l'exposition, il y avait des classes venues écouter des concerts, je n'ai pas pu m'approcher de tous les instruments, les vitrines avaient déplacées pour faire place aux sièges et certaines se trouvaient carrément sous les néons... bonjour les reflets!

Il n'y a pas des très bonnes photos, tant pis c'est la faute à pas de chance!

Vous pourrez trouver tous ces instruments sur le blog de :

LA ROSA TROBADESCA

les détails sont fabuleux et les explications très faciles à comprendre... je connais quelques mordus qui vont se précipter... à déguster sans modération!

Pour les voir plus grandes cliquer sur l'image!

Des affiches

 Les murs de la salle étaient tapissés de centaines d'affiches de ce genre, il serait fastidieux de toutes les montrer.

 Des troubadours

Juste ces trois, il y en avait bien d'autres.

Des vitrines

 Il y en avait beaucoup,  la première contient plusieurs instruments, sur la deuxième photo, on voit l'instrument de plus près.
Dans la deuxième, aussi beaucoup d'intruments et les deux photos suivantes les deux instruments sont vus de façon plus détaillée

Les tambourins

 Tambourins très nombreux.

 Les sortes de cornemuses

 Les deux premières sont différentes et la troisième est encore différente, d'abord presque entière (il aurait fallu que je puisse m'envoler au-dessus pour pouvoir la voir entière) et deux détails "du haut" et du "bas"

 Divers instruments

 Je ne vais pas vous ennuyer avec leurs noms (certains arrivent à se lire sur les étiquettes), admirez juste les détails du bois travaillé, sculpté et décoré.

Des instruments à cordes et à manivelles

 On voit bien les sculptures du bois et les manivelles.

Sous des globes.

 Mettre sous globe est une bonne idée, mais les néons s'amusent de leurs courbures.
Les deux premiers présentent des percussions, les deux suivants des clochettes en terre (argile) et le dernier un drôle d'instrument avec une tête d'animal.

Déodat Roché. (1877/1978)

C'était un magistrat, un philosophe, un anthroposophe, un franc-maçon et un historien du Catharisme.

Avec son père, il a étudié les écrits occultes.

Très jeune, il a pris conscience de la tragédie de la Croisade catholique contre les Albigeois.

Il a été le fondateur de la revue : "Le réveil des Albigeois" qui sera rebaptisée plus tard : "La Gnose Moderne"

Devenu avocat, il s'est toujours autant intéressé à la philosophie.
Il a occupé des fonctions supérieures au Grand Orient de France.

Sa carrière de magistrat a été interrompue par le gouvernement de Vichy, il a été radié du barreau.

Il a été maire d'Arques en 1925, mais il a démissionné en 1935 et il a été conseiller du canton de Couiza.

Quand il a découvert, avec délices, les oeuvres de Rudolf Steiner, il est devenu membre d'une société anthroposophique.

Il a publié le premier numéro des 'Cahiers d'Etudes Cathares" en 1948.

C'est en 1950, qu'il a fondé "Société du Souvenir et des Etudes Cathares" avec Lucienne Julien qui sera d'abord secrétaire puis présidente.

(Déodat Roché et Lucienne Julien)

Sa principale collaboratrice a été simone Hannedouche.

A partir de 1956, ils instaurent des séminaires d'été dans les Hautes Corbières.
On pouvait y faire de la peinture, du chant, de la méditation, de la musique et la plupart des participants font des "recherches spirituelles"

C'est Déodat Roché qui a fait installer en 1961, la stèle de commémoration au pied du pog de Montségur.

En 1996, sa maison a été transformée en lieu d'exposition dédiée au catharisme.

Quelques lignes de "Chemins Cathares" (philosophie et histoire)

"A partir d'hypothèses de travail, l'historien interroge le document, afin d'en découvrir la signification.

Au terme de l'analyse, la trace est véritablement devenue document signifiant, le passé est devenu fait historique. Parce qu'institué par l'observation de l'historien et le sens qu'il donne au document, le fait historique ne diffère pas de manière fondamentale des autres faits scientifiques.

L'historien ne rend pas le passé à la vie.

Dans le prolongement de l'analyse, il restitue les enchaînements autant qu'il peut.

Il les propose à la compréhension dans le dévoilement de la conscience d'époque, peu à peu approchée et repensée".