Trous noirs

et/ou 

        Trous blancs ?

       La relativité affirme la symétrie et s'y on s'y réfère, un trou noir devrait avoir son inverse, un objet mystérieux et spectaculaire.

      - Un trou blanc !

        Farfelu ?

        Pas tellement !

       De nos jours les scientifiques admettent l'existence des trous noirs alors  que l'idée paraissait folle, il y a une quinzaine d'années !

      Les trous blancs seraient à l'origine des émissions énergétiques spectaculaires des quasars parce que les quasars auraient des trou noirs dans leurs centres, il faudrait donc en conclure qu'ils auraient aussi des trous blancs !

      Les trous blancs seraient au coeur même des trous noirs, ce qui expliquerait l'émission de rayons X qu'un trou noir laisse voir.

      Les trous blancs sont appelés "fontaines de vie" par les savants parce qu'ils sont l'antithèse des trous noirs.

       Les trous noirs attirent la matière à jamais et les trous blancs en fournissent.

Logique !

       Il serait impossible d'y entrer de la même manière qu'il est impossible de sortir d'un trou noir.

(Images Internet)

       Certains savants émettent la possibilité... les trous noirs et les trous blancs seraient reliés à travers l'espace-temps par une sorte de pont ou de tunnel.

Ils appellent ce tunnel "trou de ver" et ils pensent que par le biais de ce chemin toute la matière attirée pourrait ressotir quelque part dans l'univers. (oui... mais où ?)

                                               
(Images Internet)

       Dans la science-fiction, le trou de ver, encore appelé pont "Einstein-Rosen" relierait deux mondes parallèles.

Même si ce n'est pas exactement ça, dans la réalité de la relativité générale on a des indices de configurations dans lesquelles les deux sortes de trous serait reliés l'un à l'autre sans qu'on parle de "mondes parallèles".

                     
(Images Internet)
                     

       Dans les films on retrouve le trou noir dès 1979 dans une oeuvre de Gary Nelson, puis en 1997 avec de Robert Zemeckis où il est fait mention du pont Einstein-Rosen...

       Dans la littératrure encore des trous noirs, dans une oeuvre d'Alfred Angelo en 1981, puis de John Varley avec un chasseur de trou noir (date ?Oubliée !).

       Dans les séries comme le faisait remarquer Kelly dans les commentaires du texte-1-  avec Stargate SG-1, et aussi Sliders où les héros glissent de monde en monde en se servant du pont d'Einstein-Rosen.

      Et enfin dans la musique du groupe Muse Supermassive Black Hole (2006 ? Pas certaine) et la chanson "Kids of the Black Holes" du groupe Thrice (Date ?Oubliée aussi ! je ne suis pas tout à fait certaine des titres, si quelq'un veut apporter des modifications ou des précisions, elles seront les bienvenues).

TROUS NOIRS. (1)

TROUS NOIRS. (2)

TROUS NOIRS. (3)

Les "trous noirs"

(Naissance d'une supernova - Internet)

        Les "trous noirs" sont des résidus d'étoiles massives qui ont explosé en Supernova.

 
      Après l'explosion, il reste au centre de l'astre mort, un noyau très très dense de quelques kilomètres de diamètre.

 
      Certains astrophysiciens n'hésitent pas à dire qu'un "trou noir" est un cadavre, le plus massif de tout l'Univers.

      L'existence des "trous noirs" ne peut pas être mise en doute, malgré les réticences de certains savants.

Pour apporter une preuve irréfutable (ou presque) de ces astres mystérieux, des physiciens (Oppenheimer et Snyder) ont étudié l'effondrement d'une étoile, jusqu'à la fin.

 

 (Explosion d'une supernova - Internet)

      Dans la mesure où des Supernovas explosent en permanence au sein d'une galaxie, des "trous noirs" apparaissent sans arrêt.

      C'est par la théorie de la Relativité Restreinte que les savants ont pu expliquer la découverte de ces nouveaux phénomènes.

Ils ont pu démontrer et expliquer la déformation se l'espace-temps, une notion qui n'est pas perceptible sur Terre parce qu'elle n'est pas assez massive.

 
      Cette déformation est très importante à proximité d'un "trou noir".

Les durées sont allongées, une seconde serait plus longue près d'un "trou noir" que sur Terre.

 (Mort d'une supernova - Internet)

      Contrairement à ce que l'on peut voir dans certains films de science-fiction, le "trou noir" ne fonctionne pas comme un "aspirateur cosmique", il ne capture pas tout ce qui passe à sa portée !

       Supposons (attention ! supposons) qu'on remplace le Soleil par un "trou noir", nous ne sentirions pas de différence en terme de "gravité", on serait seulement privé de lumière.

        Les "trous noirs" avalent sans cesse de la matière !

Pourquoi ne pas se demander si l'Univers ne finira pas par devenir lui-même un gigantesque trou noir (réflexion toute personnelle !)

        Au sein des galaxies, on observe des "trous noirs" qui se seraient formés à l'époque du Big Bang, ils ont parfois une masse un milliard de fois supérieure à celle de l'étoile la plus ordinaire.

        Faut-il voir dans ces gouffres à matière, la fin de l'univers ?

        Les astrophysiciens savent, de nos jours, parfaitement calculer la température régnant à l'intérieur du "trou noir" et de l'ambiance (du bain) dans lesquel il se trouve.

Ce qui leur permet de trouver sa durée de vie et la durée de son évaporation.

 

 (Un trou noir massif - Internet)
                                 
        Plus un "trou noir" est grand plus sa température interne est basse.

 
        Un "trou noir" massif est plus froid que la température ambiante.

        Un "trou noir" stellaire a très souvent une température qui ne permet pas de calculer la durée de son évaporation.

  ( Un trou noir stellaire - Internet)

         En règle générale, un "trou noir" qui s'évapore devient de plus en plus petit et de plus en plus chaud.

LES "TROUS NOIRS" (1)

LES "TROUS NOIRS" (3) 

TROUS NOIRS ET/OU TROUS BLANCS

 Des signaux de trous noirs géants engloutissant du gaz dans l'enfance de l'univers montreraient que ces gloutons du cosmos auraient grandi en tandem avec leurs galaxies, selon une étude publiée mercredi.

 
"Il y a une relation symbiotique entre les trous noirs et leurs galaxies depuis l'aube des temps", affirme Kevin Schawinski (Université de Yale, Etats-Unis) qui a contribué à ces travaux portant sur les trous noirs massifs occupant le coeur des galaxies.

 
Dans de lointains quasars, lumineux noyaux actifs de galaxies, des astronomes avaient déjà découvert des trous noirs de plus d'un milliard de masses solaires qui auraient existé moins d'un milliard d'années après le Big Bang.

 
Les auteurs de la nouvelle étude paraissant dans la revue scientifique britannique Nature ont voulu étudier un échantillon plus large de trous noirs supposés se trouver au centre de quelque 200 galaxies très lointaines détectées par le télescope spatial Hubble.

Ces galaxies auraient existé 700 à 950 millions d'années après le Big Bang. Leur lumière aurait donc voyagé pendant près de 13 milliards d'années dans le cosmos avant d'être captée par Hubble.

Comment détecter des trous noirs à de telles distances dans le temps et l'espace ?
Les gaz et les poussières tourbillonnant à grande vitesse avant d'être engloutis par ces ogres de l'espace émettent des rayons X.

Grâce à Chandra, un télescope à rayons X de la Nasa, Kevin Schwawinski, Ezequiel Treister (Université d'Hawaï) et leurs collègues ont réussi à détecter l'infime rayonnement -quelques photons X de haute énergie par galaxie - ayant franchi ces distances.

Après avoir additionné et amplifié ces rayonnements des trous noirs des quelques 200 galaxies étudiées, l'équipe de M. Treister estime que "les trous noirs ont grandi en tandem avec leurs galaxies hôtes durant toute l'histoire du cosmos".

Ils en concluent aussi que ces trous noirs, masqués par de grandes quantités de gaz et de poussières absorbant la majeure partie des radiations, sauf les rayons X, "ont grandi significativement plus vite" durant ces premiers temps qu'on le pensait jusque là.

Des questions-clés restent en suspens :
- comment ont été engendrés les précurseurs de ces trous noirs supermassifs?
- quel mécanisme a permis la coévolution entre trous noirs et galaxies hôtes?
selon un commentaire de l'astronome Alexey Vikhlinin (Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics, Cambridge, Etats-Unis).