Saint-Antonin-Noble-Val
(Vue générale de Saint-Antonin-Noble-Val)
A l'époque de la Croisade, Saint Antonin-Noble-Val s'est soumis sans combat à Simon de Montfort ( 1211), mais à la fin de la même année il rallie le camp de Raymond de Toulouse.
L'année d'après les Croisés font le siège devant Saint Antonin-Noble-Val.
Trois barbacanes sont occupées au cours de combats extrêmement violents.
On raconte que les assauts ont été menés par des "bourdonniers" armés de pierres et de bâtons.
La plupart des habitants se sont enfuis par la rivière et ceux qui ont échappé à la noyade ont été massacrés par l'armée des croisés.
La reddition s'est faite sans conditions.
Simon de Montfort a renoncé à exécuter tous les villageois.
Il a fait, très consciencieusement piller tout cet endroit, puis il a fait prisonnier le chef de guerre Adémar Jourdain et ses chevaliers (emmenés à Carcassonne).
Au coeur des gorges de l'Aveyron, Saint Antonin-Noble-Val est une ville fortifiée qui a conservé l'essentiel de son caractère médiéval.
Dans les ruelles pittoresques on peut encore voir des maisons du passé (pas forcément de l'époque Cathare), mais il y a un hôtel ancien du XIIe avec un beffroi et une maison " la maison Bibal" appelée aussi "Maison du Roy" où on peut voir deux sculptures du XIIIe siècle.
C'est en 1212 que Guillaume de Tulède a été nommé chanoine de la collégiale de Saint Antonin-Noble-Val.