A l'aller Caylus
et au retour
Laguépie !
(Caylus-Le rocher)
Simon de Montfort se dirigeait vers Rocamadour depuis déjà quelques temps.
Il traversait beaucoup de places fortifiées dont il s'emparait au passage.
En 1211, il prend possesion de la cité de Caylus qui ne résiste pas, sans aucun doute pour éviter l'affrontement meurtrier parce qu'elle a rejoint très peu de temps après les troupes du Comte de Toulouse.
Il n'y eut aucune résistance et pourtant le chef des Croisés a incendié tous les faubourgs de Caylus avant de s'emparer de la ville elle-même.
Ce château est mentionné dans les archives pour la première fois au XIIe comme étant la propriété des Montpezat et des Villemur.
Plus tard, Raymond VI l'a légué à son fils naturel.
Après être passé de main en main au cours des années qui suivirent il est devenu la propriété de Philippe le Bel, roi de France.
(Caylus)
De nos jours c'est un petit village médiéval qui a conservé un donjon du XIIe, une halle du XIVe, une "maison des loups" avec des gargouilles à l'effigie de cet animal et une église du XIVe (Saint Jean Baptiste) avec un clocher et des vitraux du XVe.
(Détail de la halle)
(Image ancienne de la maison des loups)
(La maison des loups)
(Cette maison des loups semble ne pas avoir appartenue aux Templiers contrairement à la Chapelle et à l'église Saint Jean Baptiste)
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( Laguépie)
Lorsque Simon de Montfort est revenu chez lui (1212) sa route a croisé le petit village de Laguépie.
Il l'a trouvé abandonné par toute la population et malgré cela, il l'a fait brûler.
(L'église de Laguépie)
Au Moyen Age le Pont de Laguépie détenait un passage stratégique sur l'axe "Albi/Villefranche de Rouergue".
De nos jours c'est un des plus anciens ponts de la région, avec ses arches inégales, environ cinquante-sept mètres de long, construit en plein cintre, mais il est étroit et d'accès difficile.
(Le Pont de Laguépie - Carte postale ancienne)
(Le pont de Laguépie)
Ce pont était contrôlé par une porte gardée par une tour.
Ces constructions ont disparu ou ont été modifiées en fonction des crues, de l'usure ou des nécessités crées par les diverses époques.
On ne connaît pas (pour le moment) la date de la première construction, mais dans les archives il est fait mention des réparations et de ses fonctions de passage pour la circulation du blé et du vin albigeois.
De nos jours, les ruines de son château (XIIe/XVIIe) se dressent sur une rive du Viaur .