LES HERETIQUES DE L'ITALIE.

Les hérétiques

de

l'Italie.

Les Cathares et les Patarins (cathares italiens) sont nombreux en Italie au XIIème siècle.

 
C'est un pays où les Guelfes les partisan du Pape et les Gibelins les partisans de l'empereur d'Allemagne (Allemagne d'aujourd'hui bien entendu!) se font la guerre, il va sans dire que l'empereur d'Allemagne soutient tout ce qui peut nuire au Pape, il protège farouchement "ses" hérétiques.

Après le traité de Meaux et la chute de Montségur, les cathares ont trouvé refuge en Italie où les hérétiques sont très bien implantés, la répression sera féroce même si elle arrive tardivement pour des raisons politiques.

Le premier bûcher ce sera celui de Florence en 1200.

 

En 1237, le nord de l'Italie devient possession de l'empereur pour une trentaine d'années et une église d'exil va naître, les hérétiques vont vivre en paix.

Les Patarins sont en relation avec les Cathares du Midi et des expéditions sont organisées, on pourrait presque parler d'un réseau de "passeurs".

La répression de la papauté va être terrible et cruelle !

Des bûchers s'élèvent les uns après les autres à Milan, à Vérone, à Florence, à Padoue à Crémone .... et encore... encore...

Les rescapés de cette ignominie vont se réfugier à Simione, une forteresse sur le lac de Garde jusqu'à ce qu'une armée prenne ce fort.

  

(Lac de Garde et Simione)

Tous sont faits prisonniers et brûlés vifs dans les arènes de Vérone.

 

Les cathares du Midi qui ont pu échapper aux bûchers ont pu revenir chez eux.

(Sceau du comte de Toulouse)

Avec une violence incroyable les derniers hérétiques d'Italie ont été exécutés à Bologne et au Val-d'Arno en 1320.

 

Les églises cathares d'Italie ont été anéanties avec une très grande violence par les exécutants de la papauté.

Comments

[Solange]

C'est inimaginable autant de cruauté. Bonne nuit chez toi.

[Jean]

Ces braves catho....  gardien de la vérité... bon j'rigole... que de misères... à cause du péché... et diable qui mène le monde...

[Paolo]

LES Fraticelli…………  AU MOYEN AGE


 


       


    Marseille, le 7 mai 1318, au
cimetière des Accoules, situé dans la partie la plus ancienne de la ville, va se produire un bien triste événement. Quatre frères mineurs, moines de l’ordre de saint François d’Assise,
appartenant au mouvement des Fraticelli  ou Spirituels, jugés par l’inquisition et condamnés pour hérésie par des juges Franciscains, vont monter sur les
bûchers pour être brûlés. (Cette anecdote n’est que la partie apparente de l’iceberg, et l’histoire est trop longue pour la conter ici)


Ceci, suite à un appel lancé au Pape par quarante cinq franciscains, réclamant une enquête plus approfondie. Ils furent expressément convoqués par le Pape, ayant à leur tête Bernard Délicieux,
ils se présentèrent soixante et quinze venant de Narbonne et de Béziers. Malgré les arguments avancés par Bernard, ils furent immédiatement arrêtés, certains  autres dont
Bernard furent emprisonnés et enchaînés, leur cas étant jugé d’avance. Les vingt cinq plus récalcitrants, furent livrés à l’inquisiteur Michel Le Moine chargé de les faire abjurer, et
d’administrer de sévères châtiments. Quatre d’entre eux seulement eurent  suffisamment d’endurance physique et morale pour tenir jusqu’au bout de leur foi. Ils se nommaient


Jean Barrani, Michel Déodat, Guillem Sainton et Rocha Pons .Devant une foule de marseillais atterrés, ils furent brûlés vifs en martyrs, sur décision d’un Pape assassin  et imbue de pouvoir
JEAN XXII


Leurs crimes, avoir osé soutenir que le Christ était pauvre, et que l’église catholique corrompue, enrichie, exploitant les pauvres gens, s’adonnant à la simonie, pratiquant la finance et
l’usure, était dans l’erreur.


Les papes chassés de Rome, par les romains, et leurs paroissiens, réfugiés en Avignon, continuèrent leurs méfaits. Une effroyable chasse aux  petits Frères de St François, fut
déployée dans toute l’Europe. Fuyant cette odieuse répression, certains frères se sont réfugiés dans les montagnes corses, dans des ermitages perdus, et prenant épouses pour cacher leur
condition, il fondèrent le petit village, près d’une source, dans le Cap Corse , village don je suis issu..


 


Bernard Délicieux, un saint homme, finit ses jours dans les cachots de Carcassonne.


 


                                                                         
Paolo


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


                                         
               L’Eglise


 


 


      Vers la fin du XII°  siècle, l’Eglise se trouvait menacée d’une crise dangereuse. Pourtant, les événements des cent cinquante
dernières années l’avaient rendue maîtresse du monde chrétien. L’Histoire ne connaît pas d’exemple d’une triomphe plus complet de l’intelligence sur la force brutale. A une époque de troubles et
de batailles, les fiers guerriers durent s’incliner devant des prêtres qui ne disposaient d’aucune force matérielle et dont le pouvoir n’était fondé que sur les consciences. Mais cet empire était
absolu. Le salut de tout chrétien dépendait de son obéissance, de son empressement à prendre les armes pour la défendre. Dans des siècles où la foi était un facteur déterminant de la conduite des
hommes, cette croyance donna naissance à un despotisme spirituel qui mit toutes  choses à la disposition de ceux qui l’exerçaient.


       Ce résultat n’avait pu être obtenu, que par une organisation centralisée, qui s’était graduellement développée
dans  la hiérarchie ecclésiastique. L’ancienne indépendance de l’épiscopat n’existait plus. La suprématie du siège de Rome s’était affirmée, toujours plus exigeante et plus
forte, au point d’englober la juridiction universelle, de ployer toutes les volontés d’évêques sous ses désirs. Juste ou injuste, raisonnable ou non, l’ordre du pape devait être obéi, car il n’y
avait pas d’appel contre le représentant de saint Pierre.


       Dans uns sphère plus étroite et toujours sujet au pape, l’évêque disposait d’une autorité qui, du moins en
théorie, était également absolue. L’humble ministre de l’autel était l’instrument par lequel les décrets du pape et de l’évêque étaient mis en vigueur parmi le peuple ; car le sort de tous
les hommes relevait de ceux qui pouvaient administrer ou refuser les sacrements.


&nbs

[Viviane]

Merci Paolo!
Que votre samedi et votre dimanche puissent être des plus agréables.
AmicalementViviane 

[karine]

Tu m'apprends bien des choses..Si seulement cette spirale d'intolérance prenait fin... Concernant les chiffres, je te félicite pour les 4 éléments, tu sais parfaitement nous interesser, nous
distraire ou nous interpeller par la qualité de tes notes. Même si je me fais discrète, c'est un plaisir de te rendre visite:)))


D'amicales pensées


Bisous Viviane


Karine

[Viviane]

L'intolérance a (semble-t-il ) toujours existé, je ne sais pas si c'est normal? peut-être? mais j'ai remarqué aussi qu'elle est le fait de petits groupes qui entraînent avec eux un nombre
de personnes qui n'ont pas la volonté de penser par eux-mêmes et trouvent plus facile de suivre, de faire les moutions et bêler tous ensemble sans savoir pourquoi ... Il suffit de leur demander
"pourquoi" et tu as la réponse "parce que" ... et c'est là que j'ai envie de donner des baffes et dire que la politesse veut qu'on termine les phrases... mais je le fais pas, j'abandonne la
partie en général!
Bonne nuit
Bisou amicale
Viviane

[jacques87220]

Bonsoir Viviane


Avec tout le respect que j'ai pour toi je ne me serais pas permis de dire ça!! Je te crois sur parole


Bisous amicaux


Jacques

[Viviane]

Je ne l'ai pas dit pour toi, tu t'en doutes bien! d'ailleurs ce serait étonant qu'on me demande de me justifier chaque fois que je dis quelque chose, on me connaît, je parle peu et si je
parle c'est que j'ai quelque chose d'intéressant à dire ... mes ami(e)s se moquent toujours gentiment de ce côté  "silence" qui n'est pas de mise dans le Midi.
Passe une bonne fin de dimanche
Un bisou amical
Viviane