31 juillet 2012
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Devenir Chevalier.
L'adoubement marque l'entrée dans la Chevalerie , c'est comme une sorte de décoration supplémentaire parce que les jeunes nobles non adoubés ne sont pas Chevaliers!
Le futur Chevalier vit à la cour seigneuriale où il reçoit toute l'éducation nécessaire.
Presque tous les nobles recevaient une éducation semblable, mais le jeune noble destiné à la Chevalerie apprend les moeurs à la cour en tant que page.
Le page fait connaissance avec les rudiments du métier.
Il apprend à s'occuper des chevaux et à les monter, il apprend à entretenir les épées, il apprend à servir à table, il apprend à armer et à désarmer son maître...
Il côtoie d'autres écuyers non nobles ou nobles qui ne seront jamais chevaliers.
Il côtoie d'autres écuyers non nobles ou nobles qui ne seront jamais chevaliers.
Puis... Vient... l'adoubement de plus en plus festif avec le temps et de plus en plus honorifque.
L'Eglise avait cherché depuis longtemps a marquer de son empreinte cette cérémonie et à lui transmettre son idéologie, elle avait trouvé là le moyen de se faire valoir.
Elle bénit les armes remises au Chevalier y ajoutant un peu plus tard une veillée de prière, des bains rituels et une cérémonie grandiose de bénédictions diverses.
En donnant une signification symbolique à chaque pièce des habits du Chevalier, l'Eglise imprègne la Chevalerie de sa propre éthique et de sa mystique.
Ce rituel d'adoubement reste toutefois non liturgique et se fait à la cour du seigneur, tout comme la remise des éperons qui n'a jamais été faite par un religieux parce que c'est un geste laïc et aristocratique.
Une fois adoubé, le Chevalier restait à la tête de son domaine, domaine dont il était l'héritier la plupart du temps parce que, ce sont le plus souvent, les aînés qui devenaient chevaliers.
Si c'était un cadet, il devait partir à la recherche d'un employeur.
Après la cérémonie de l'adoubement, le chevalier doit trouver une épouse en essayant d'y gagner une certaine ascension sociale.
Pour séduire sa Dame, le Chevalier a deux armes majeures, sa courtoisie et ses prouesses
La littérature s'est emparée de ces deux thèmes pour nous donner de nombreux récits.