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3 juillet 2012 2 03 /07 /juillet /2012 00:15





        (Dessin glané sur Internet)

 

Avant l'invention de l'écriture, les humains ont trouvé le moyen de nous laisser des traces de leur existence et de leur vie.
 
Le plus souvent c'était sur de la pierre qu'ils gravaient des signes et dessinaient des magnifiques peintures rupestres comme celles que nous connaissons.



(Les fresques de Lascaux)

Au Moyen Age, les fidèles "lisaient" l'histoire du Christ en regardant des fresques sur les murs de leurs églises.
 
Ces grands tableaux étaient réalisés spécialement pour ceux qui ne savaient ni lire ni écrire.
 
A cette époque, les livres étaient rares, chers et écrits à la main.
Seuls les nobles et les ecclésiastiques apprenaient à lire.
 

Raconter un évènement  à l'aide d'un simple dessin n'était pas chose facile.
 
Les Chinois et les Egyptiens ont été les premiers à se servir d'un dessin simplifié pour traduire une idée ou une action (exemple : dessin d'un "oeil"="voir")


(Tablettes trouvées lors de fouilles en Mésopotamie - Astronomie - Internet)


 
(Stèle Maya - Internet)


Ils utilisaient des hiéroglyphes et des idéogrammes.

Au fil du temps, les dessins utilisés par les humains se sont stylisés pour ne devenir qu'un tout petit signe.
Les noms et les idées ont été gravés sur des tablettes pour raconter un évènement.


PICTOGRAMMES-SUMMERIENS.jpg
(Pictogrammes sumériens - Internet -)



(Des hiéroglyphes - Internet-)


Les Sumériens et les Phéniciens ont révolutionné cette forme d'expression en inventant un signe pour chaque son, ce qui a donné une vingtaine de signes : l'alphabet venait de naître !
 

Au cours de fouilles archéologiques on a retrouvé des signes regroupés en alphabet chez les Phéniciens, chez les Grecs (grec majuscule et grec minuscule), chez les Européens (européen moderne), la latin archaïque et le cyrillique.
 

La "Pierre de Rosette" a été une des plus importantes découvertes de l'archéologie.



(La pierre de Rosette - Internet)


En Chine et au Japon les idéogrammes sont encore utilisés.


                         
(Idéogrammes chinois - Internet-)



(Idéogrammes japonais - Internet-)


L'écriture en relief a été inventée pour les aveugles par Braille


(Internet)
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1 juillet 2012 7 01 /07 /juillet /2012 00:15


Emprisonner le temps... 

 


Le temps "qui passe"... de l'abstrait au "presque" concret.


Depuis toujours les humains ont cherché le moyen de diviser le temps pour y fixer les évènements de la civilisation.

Trois siècles avant J.C. Babylone a été la première civilisation à posséder un calendrier qui correrspondait aux mouvements de la Lune avec douze mois de trente jours, il fallait sans cesse faire des corrections.

A peu près à la même époque les égyptiens sous le règne de Djosor (ou Djoser), utilisaient un calendrier de trois périodes essentiellement agricoles, il fallait aussi le remanier souvent.
 

 
(Un des premiers calendriers - Trouvé sur Internet)

Ces premiers calendriers avaient tous le même objectif : "enfermer le temps dans un cycle régulier et officiel"

Une autre façon de mesurer le temps avec le cadran solaire.
 
C'est Hérodote qui fait mention d'un gnomon inventé par les babyloniens et on peut facilement imaginer qu'il était utilisé bien longtemps avant ces écrits.
 

 
(Le gnomon - Trouvé sur Wikipedia)

Le principe était simple, un simple bâton planté dans le sol projetant son ombre sur un plan déterminé.
L'objet planté dans le sol déterminait le moment de la journée suivant la projection de son ombre.
Ce principe permettait de découper la journée et de repérer les différentes périodes de l'année.

Ce sont les égyptiens qui ont créé le cadran solaire vertical.

 
(Le cadran solaire - Trouvé sur Wikipedia)

A peu près à la même époque, les mésopotamiens ont inventé le "polos" où l'ombre de l'objet était projetée dans une demi sphère creuse.
 

 
(Images scannées sur une revue)

Le temps a été mesuré avec la clepsydre, née de l'imagination des inventeurs des temps anciens, l'eau s'écoulait (souvent goutte à goutte) dans un récipient où se trouvait un flotteur qui se soulevait, par la suite une aiguille a été ajoutée.

Le sablier qui servait quand il n'y avait pas de soleil, on y utilisait du sable, comme son nom l'indique et il s'écoulait sur une durée souvent courte.

Une lampe à huile allumée en permanence permettait de déterminer une portion de temps nécessaire à ...


 
(Images scannées sur une revue)
 


C'est un moine bouddhiste, I King ou Yi king (deux orthographes différentes de ce même nom...) qui est arrivé à calculer le temps de façon mécanique.

Vers 725, il a fabriqué un appareil avec une roue centrale sur un engrenage.


 
  (La première horloge mécanique - Image trouvée sur Internet)
 

Les premières horloges mécaniques ont été fabriquées par les chinois, elles tenaient compte des mouvements du Soleil et de la Lune par rapport à la Terre.

 Par la suite, des horloges ont été placées au sommet des tours et des clochers, souvent il avait des personnages animés qui s'animaient pendant que l'horloge sonnait. (Les automates)


 
(Images scannées sur une revue)

Ce sont les occidentaux qui ont perfectionné ce système en y ajoutant un balancier.

 

(Une horloge comtoise)

Il y a un siècle, environ, ont été construites les premières horloges électriques.
Certains inventeurs ont fabriqué des horloges très étranges.

 
 
(Images scannées sur une revue)


Le temps et la technique ont miniaturisé les horloges et elles sont devenues "nos montres" qui ont des aiguilles ou pas !

 
(Images scannées sur une revue)
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3 mai 2012 4 03 /05 /mai /2012 00:15

Si vous souhaitez aller plus loin dans la découverte des meulières, consultez la bibliographie renseignée par l'auteur.

 

Allez faire connaissance avec Claire König.


Des ouvrages pour approfondir le sujet des meules, meulières et moulins. © DR

 


Bibliographie et sitographie


- Site de recensement des meulières européennes

 
- Site d'Alain Belmont, professeur d'histoire moderne, université Pierre Mendès France, Grenoble UMR CNRS 5190 LARHRA (laboratoire de Recherche historique Rhône-Alpes) 

 
- Article intéressant sur les meules anciennes 


- Article, excellent et bien documenté de Wikipédia sur les meules à grains

 
- Pascal Bouton, « Les grès à meules de Sérigné et de L'Hermenault en Vendée : matériau géologique et exploitation ». Le Naturaliste vendéen, n° 4, 2004, pp. 3-14.


- André Buisson,  Alain Belmont et Fritz Mangartz (dir.), « Les meulières. Recherche, protection et valorisation d'un patrimoine industriel européen (Antiquité-XXIe s.) », Géocarrefour [En ligne], textes inédits, mis en ligne le 09 juillet 2009. 


- Jean-Louis Reille UMR 154 du CNRS. Université Montpellier II Sciences, Case courrier 058. 34095 Montpellier Cedex 5 : « L’origine des meules à grains dans l’oppidum protohistorique de Montlaurès (Narbonne, Aude) du VIe au Ier s. av. n. è. », Documents d’archéologie méridionale, numéro 24, 2001, [En ligne], mis en ligne le 11 janvier 2007. 


- Meules à grains de provenance septentrionale (Coirons, Massif central) sur deux sites protohistoriques du Languedoc oriental [Texte intégral] Paru dans Documents d’archéologie méridionale,         numéro 25, 2002.

 


- L’importation des meules domestiques dans la forteresse grecque d’Olbia (Hyères, Var) entre le IIe s. av. n. è. et le Haut Empire [Texte intégral] Paru dans Documents d’archéologie méridionale, numéro 24, 2001.

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1 mai 2012 2 01 /05 /mai /2012 00:15

 

    Allez faire la connaissance de Claire König.

 

Aux portes de la Brie et de la Champagne, La Ferté-sous-Jouarre, bâtie sur les deux rives de la Marne, est située au confluent de la Marne et du Petit-Morin.

Elle est désignée comme la capitale des meulières, avec notamment la maison du meulier.


Localisation de la Brie. Tout près se situe La Ferté-sous-Jouarre
Localisation de la Brie. Tout près se situe La Ferté-sous-Jouarre. © DR


La région de La Brie

 


La région naturelle de la Brie est assez vaste, et se divise en plusieurs « pays » :

  • La Brie française (ou Basse-Brie), autour de Brie-Comte-Robert 
  • La Brie boisée, autour de Tournan-en-Brie ;
  • La Brie humide (ou Brie de Melun), à l'est de Melun ;
  • La Brie centrale, autour de Mormant ;
  • Le Montois, autour de Donnemarie-Dontilly ;
  • la Brie champenoise (ou Provinois), autour de Provins ;
  • La Brie laitière (ou Haute-Brie), à l'est de Coulommiers ;
  • La Brie des étangs, à l'ouest d'Épernay ;
  • La Brie d'Esternay, autour d'Esternay ;
  • on appelait aussi Brie pouilleuse les environs de Château-Thierry.

Le sous-sol de la Brie est constitué de marnes imperméables et de calcaires siliceux.


Les plateaux recouverts de lœss sont fertiles et favorables à la grande culture céréalière, surtout dans sa partie occidentale.


La Brie champenoise, plus crayeuse, est toutefois bien moins fertile que la Brie française.


Profil géologique de Château-Thierry. Du haut en bas : Stampien inférieur avec la meulière de Brie et les argiles vertes de Romainville ; Bartonien supérieur (Ludien) avec des marnes supragypseuses, du gypse, et les marnes du Tardenois ; Bartonien moyen avec les calcaires de Saint-Ouen ; Bartonien inférieur avec les sables de Beauchamps ; Lutétien supérieur avec des calcaires à Cérithes, des marnes et caillasses et enfin Lutétien moyen avec ses calcaires grossiers.
Profil géologique de Château-Thierry. Du haut en bas : Stampien inférieur avec la meulière de Brie et les argiles vertes de Romainville ; Bartonien supérieur (Ludien) avec des marnes supragypseuses, du gypse, et les marnes du Tardenois ; Bartonien moyen avec les calcaires de Saint-Ouen ; Bartonien inférieur avec les sables de Beauchamps ; Lutétien supérieur avec des calcaires à Cérithes, des marnes et caillasses et enfin Lutétien moyen avec ses calcaires grossiers. © BRGM


La maison du meulier


En 2007, la ville de La Ferté-sous-Jouarre rachète la plus grande collection européenne d’objets (outils, cartes postales, meules...) sur la meulière.

Elle a été constituée au fil des années par Jacques Beauvois.

Il conserve encore la collection dans sa maison à Reuil-en-Brie et y anime des visites, sur rendez-vous.


LA MAISON DU MEULIER
Les Poupelins - Montménard
77260 Reuil-en-Brie

 
tourisme@la-ferte-sous-jouarre.fr


La maison du meulier, à La Ferté-sous-Jouarre
La maison du meulier, à La Ferté-sous-Jouarre. © DR



Les meules de La Ferté-sous-Jouarre



Pendant au moins cinq siècles, jusqu’en 1950, l’industrie des meules à moulins a prospéré à La Ferté-sous-Jouarre.

Les chercheurs considèrent qu’un million de meules au moins ont été exportées vers le monde entier :

ngleterre, Australie, États-Unis, Europe du Sud, de l’Est...

 


Au milieu du XIXe siècle, cette industrie employait 4.000 salariés à La Ferté-sous-Jouarre.

Les carrières d’extraction ont couvert une large partie du canton.

Considérées comme les meilleures meules du monde, elles ont apporté un grand progrès sanitaire à la fin du Moyen Âge :

elles sont à l’origine de la farine blanche, une farine sans déchets de pierre, de très grande qualité et d’excellente mouture.



Du 16 au 19 mai 2002 s’est tenu le premier colloque international sur les meules à grains à La Ferté-sous-Jouarre.


La présence de scientifiques, de représentants du monde de la meunerie, d’acteurs du tourisme, du patrimoine, venus de France, d’Europe et du reste du monde, rèvèle l’importance et la richesse de ce patrimoine industriel.


On découvre qu’avec l’émergence de lagriculture biologique, les meules de La Ferté-sous-Jouarre sont remises en service dans des moulins restaurés.

Une nouvelle demande émerge et ce sont maintenant les anciennes meules, rhabillées ou réutilisées telles quelles qui ont repris du service.

À l’issue du colloque, les scientifiques donnent à la ville le titre de Capitale mondiale de la meulière.


Colloque sur les meules de La Ferté-sous-Jouarre.
Colloque sur les meules de La Ferté-sous-Jouarre. 

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29 avril 2012 7 29 /04 /avril /2012 00:15

 

 

 

Allez faire connaissance avec Claire König.

 

Le massif de La Chartreuse est caractérisé par la roche calcaire.

C'est ici, au mont Saint-Martin, que se situe la célèbre meulière des dauphins, découverte en 2002.


Falaise de la carrière de mont Saint-Martin
Falaise de la carrière de mont Saint-Martin. © Photo C. König DR


La Chartreuse est un massif subalpin allant du Vercors jusqu'au Haut-Giffre, en passant par La Chartreuse, les Bauges, les Bornes pour la partie nord des Alpes.

Le relief de La Chartreuse se caractérise, majoritairement, par la roche calcaire roches sédimentaire formée au fond des océans.

Une paroi de 400 m peut représenter 10 à 15 millions d'années. Les rochers encore visibles ont sédimenté depuis -140 millions d'années jusqu’à -110 millions d'années.


Lémergence des montagnes au Tertiaire


À partir de 65 millions d'années, la plaque Afrique entre en collision avec la plaque eurasienne.

Le climat est tropical. La collision avec l’Afrique fait émerger en Europe les massifs cristallins, Belledonne, le mont Blanc...  

Ils vont percer la couche sédimentaire et rejeter celle-ci vers l’avant dans le sens de la poussée, du SE au NO dans le milieu de l'arc alpin.

Ces roches sédimentaires rejetées vont subir la poussée et former les massifs actuels.


Particularités de La Chartreuse


Par rapport aux autres massifs subalpins, La Chartreuse se caractérise par son relief inversé. Les synclinaux perchés des plateaux sommitaux de La Chartreuse sont caractéristiques du massif.

 

Son caractère fracturé est la deuxième caractéristique importante : failles transversales et nombreuses fractures.

Elle a donc parmi les plus grands réseaux karstiques de France.


La meulière des dauphins à mont Saint-Martin


Au temps où les moulins broyaient le grain, les meuniers utilisaient des meules taillées dans des pierres particulières qui provenaient de carrières spécifiques : les meulières.

La Chartreuse possédait plus d’une dizaine de carrières dont cinq, industrielles, expédiaient leur production très loin. La carrière se trouve dans un ancien éboulement gigantesque dont les blocs et les cailloux ont été cimentés par du calcaire dissous, le massif étant très arrosé.

Ceci permet d’obtenir une bonne roche à meules : grains de tailles variées, ciment souple, qui permet à la meule de travailler sans se rompre.

Il faut imaginer, il y a 700 ans, un paysage aux arbres rares.

Sur les pentes, de gros blocs tombés attiraient les ouvriers venus tailler les meules

La carrière de mont Saint-Martin est étirée sur un km et large de 200 m.

Elle occupe le talus, à l’aplomb de la falaise.

La meulière des dauphins a été découverte en 2002, grâce à un manuscrit du XIVe qui la mentionnait.

Prospections et nombreuses lectures d’archives furent nécessaires pour en retracer l’histoire.

 


Pierre meulière
Pierre meulière. © Photo C.König DR


Il fallait deux mois à un artisan pour fabriquer une meule

Il traçait les contours sur la pierre puis creusait autour un fossé circulaire, large de 30 cm environ et profond d’autant, en pics, burins et broches qu’il frappait à coups de marteau.

La meule détourée, il la décollait du rocher en ouvrant à sa base des encoches où il glissait des coins de bois sec.

Mouillés ensuite, ces coins se dilataient et fissuraient la pierre : on pouvait dégager la meule brute.

 


Meule du mont Saint-Martin
Meule du mont Saint-Martin. © Photo C. König DR


Le travail de finition, les aplanir, les rendre parfaitement rondes et les doter d’un œil, était réalisé par les maîtres meuliers.

Extraire des meules pesant une tonne et les descendre en plaine constituait un travail difficile, il ne fallait pas casser les pierres, c'était un véritable exploit.


La carrière de mont Saint-Martin, trésor historique


Cette carrière constitue un précieux monument de l’histoire du travail. 


Les recherches concernant cette meulière ont été menées par différents instituts :

Le laboratoire de recherche historique Rhône Alpes.

Le Département des sciences sociales et humaines de l’université Pierre Mendès France de Grenoble ; sous l’égide du conseil général de l’Isère.


Voici ce qui en ressort. 

En 1327, monsieur de Cornillon achète la part de maître Julien au profit du dauphin Guigues VIII, souverain du dauphiné.

À cette époque, le nom du site est : «  Les Merlières ».

Il se peut que cette exploitation soit beaucoup plus ancienne et possédait sans doute déjà des meulières au temps romains

On peut penser que la meulière abritait diverses constructions nécessaires au travail et en particulier une forge très proche.

En effet, les outils devaient être réaffûtés chaque jour voire plusieurs fois par jour.


D’autre part vu la pente, les ouvriers devaient aménager de petits replats soutenus par des murs pour pouvoir tailler les pierres dans des conditions optimales.


À noter qu'il fallait payer le dauphin pour avoir le droit d’exploiter.

Cette taxe appelée « le cépage » est attestée sur une longue période sauf pendant les années de la peste 1348 -1349.

Mais l’exploitation reprend tout de suite après l’épidémie.

Ce « cépage » se montait à 1 florin delphinal valant 13 sous et 8 deniers.


Meule du mont Saint-Martin
Meule. © Photo C. König DR

Les meules de mont Saint-Martin ont pour caractéristiques : 

  • un diamètre d'environ 1,4 m 
  • une épaisseur de 30 cm 
  • un poids d'environ 400 kg pièce et jusqu’à une tonne vu la densité de la roche.

Il y avait évidemment du déchet de taille mais aussi bien des meules cassées en cours de travail qui étaient abandonnées sur place dans le talus d’éboulis.


Traces d'outils dans la pierre en place
Traces d'outils dans la pierre en place. © Photo C.König DR

 


Cette exploitation a duré 200 ans au minimum et s’est arrêtée en 1519 semble-t-il puisque le châtelain delphinal mentionne : « pour le cépage des meules, rien reçu ».

La carrière devait être en concurrence avec d’autres et peut-être le transport était-il trop difficile ou les blocs de taille épuisés !

On ne connaît pas la raison de l’abandon de cette exploitation.

 


Fabrication du pain
Fabrication du pain. © BNF


En visitant ce site, on remarque que le sentier est assez raide par endroit et glissant quand il pleut.

Il est impressionnant de voir dans quelles conditions les ouvriers devaient travailler...  payés à la tache !

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28 avril 2012 6 28 /04 /avril /2012 00:15

 

 

 

 

Allez faire connaissance avec Claire König.

 

Dans les années 1820-1830 les meules monolithiques seront remplacées par des meules faites de carreaux assemblés.

Comment sont fabriquées ces meules ?


Paire de meules composée de carreaux assemblés.
Paire de meules composée de carreaux assemblés. © Flominator licence Creative Commons Paternité – Partage des conditions initiales à l’identique 3.0 Unported


La fabrication d’une meule à carreaux : trouver la meule


Les meules d’une seule pièce sont plus difficiles à trouver. Elles se brisent facilement pendant le travail ou le transport.

De plus, pour réaliser un bon broyage il faut des meules avec des vides, qui l'empêchent de « bourrer ». 


Après acheminement des quartiers de pierre, le fabricant choisit les pierres.

Il s’agit de classer les différents morceaux suivant leur qualité en considérant la dureté, le grain, la porosité et la couleur des pierres.

À ce stade, il faut également tenir compte du système de mouture employé dans le pays d’expédition et de la nature des blés que les régions produisent.

 


La fabrication commence


Le choix fait, la fabrication commence par le centre ou « boitard », qui est le plus souvent d’une seule pièce et plus tendre que les bords de la meule finie.

C’est à ce niveau que l’on fixe l’anille sur laquelle la meule est suspendue.


Autour du boitard viennent se ranger et se fixer, avec du plâtre ou du  ciment, les carreaux taillés au burin pour s’adapter entre eux.

Une meule est formée de deux à six quartiers. Lorsque le travail est fait, l’ouvrier les ajuste avec du ciment Portland. Puis la meule est cerclée.

Il faut ensuite la rayonner.

 


Le profil est légèrement concave pour ménager un vide entre les deux meules au centre.

 


Le problème de l'échauffement des meules

 


La difficulté consiste à limiter l’échauffement lié à la pression des meules sur la mouture.

Outre la dénaturation de la farine, cet échauffement, ainsi que les étincelles issues du frottement des pierres, peuvent être à l’origine d’une explosion du moulin dont latmosphère est chargé de fines particules de farine.

Les rayons participent d'une part à la ventilation de l’entre-meules et d'autre part à l’avancée progressive de la matière de l’œillard vers la feuillure située en périphérie.


Entre les rayons, la meule est parcourue de stries, appelées rhabillures, taillées dans la pierre, pour rendre celle-ci plus agressive.

La paire de meules constituera, (quand ils existeront !) le cœur du moulin.

Le mécanisme de la trempure permet le réglage de l'écartement entre les deux meules.


La meule horizontale est associée à une activité de mouture.

La meule dressée assure le broyage, la  trituration ou le concassage.

Mais il y a aussi une influence géographique.

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26 avril 2012 4 26 /04 /avril /2012 00:15

 

 

Allez faire connaissance avec Claire König.

 

Il est indispensable, pour la bonne mouture et pour la conduite des meules dites anglaises et demi-anglaises d'observer de la manière la plus scrupuleuse des recommandations précises sur l'entretien des meules.


Comment entretenir une meule ? (Moulin de la Ferte-sous-Jouarre.)
Comment entretenir une meule ? (Moulin de la Ferte-sous-Jouarre.) © Domaine public


Observations essentielles sur la tenue des meules 


Voici quelques recommandations.


1) Pour première condition, la meule courante doit être parfaitement équilibrée sur son pointal au repos et en marche.


 Afin que le  blé puisse pénétrer entre les deux meules, il faut ménager l'entrée nécessaire à la meule supérieure.
Cette entrée doit être, à l'œillard, suffisante pour qu'un grain de blé puisse faire la culbute ; elle doit se prolonger en s'amoindrissant, jusqu'à la feuillère où elle disparaît.


 Quant à la meule gisante, elle doit être parfaitement plane sur toute la surface.


 Le cœur des meules, et même l'entrepied jusqu'à la feuillère, doit être poli au marteau plat émoussé de manière à être lisse comme marbre  si c'est possible.


 La feuillère a besoin d'être rapprochée le plus possible avant d'être rhabillée. 

Le rhabillage se fait légèrement, avec soin, au marteau plat, bien coupant, en acier fondu (le coupant de ces marteaux à 3 centimètres de large environ).
On rhabille par petites ciselures ou tailles fines, si fines qu'on ne fait pour ainsi dire, que les sentir au toucher : ces ciselures se font sur les portants, dans le même sens que les rayons.

Il en tient 10 environ dans 1 centimètre ; ne pas perdre de vue qu'il ne faut frapper qu'à tout petits coups.

 On rhabille chaque fois que cela est nécessaire, suivant le travail que l'on fait.


 La feuillère des meules ne doit pas avoir plus de 15 centimètres de large pour le diamètre de 1 m 30 et 18 centimètres pour 1 m 50.


 La feuillère est la partie principale de la meule : c'est cette partie qu'un meunier intelligent doit soigner et avoir à cœur de conserver dans toute son intégrité, comme l'objet qui réclame le plus de soin et d'attention puisque c'est sur ses bords que s'écure le son et que se prépare la farine ; c'est elle qui finit la marchandise et affleure.


 Quant au milieu de la meule jusqu'à la feuillère, dans une bonne mouture, il ne doit faire que comprimer le grain, l'aplatir, l'amenuiser sans briser les sons.


 Les rayons doivent être toujours maintenus à leur profondeur ; on les entretient (ou creuse) avec les marteaux à rhabiller quand ils sont émoussés, ou bien avec des marteaux spéciaux un peu plus forts, également plats.

La profondeur des rayons est de 6 millimètres environ.


 Les meules, sauf l'entrée à la courante, doivent être parfaitement droites, et il est nécessaire pour s'assurer, s'il en est ainsi, de passer souvent dessus une bonne règle enduite d'une légère couche de rouge.


Dernier conseil, il faut ménager avec soin les bords des porosités ou frasières qui se trouvent dans toutes les pierres de premier choix de La Ferté.

Les feuillères doivent s'appliquer exactement l'une sur l'autre sans aucune bosse.


Les meules qui travailleraient en cœur ne donneraient qu'une marchandise échauffée non finie et mauvaise. 

Il est indispensable de vérifier la règle avec un régulateur.

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24 avril 2012 2 24 /04 /avril /2012 00:15

 

 

 

Allez faire connaissance avec Claire König.

 

La grésification est la formation d'une roche constituée de grains sable réunis par des ciments.

Cela paraît être un processus assez simple, cependant plusieurs facteurs interviennent nécessairement. 


Grésification de grès d'Hermenault : le grain est fin et la texture homogène.
Grésification de grès d'Hermenault : le grain est fin et la texture homogène. © Photo Claire König DR

 


Schéma de la grésification

 


Dans un grès on voit encore les grains, dans une quartzite on ne les voit plus, la silice ayant soudé les grains entre eux en cristallisant dans le même sens qu’eux.


La quartzite est une roche essentiellement constituée de grains de quartz  cimentés par du quartz néoformé.


Elle peut provenir d’un tel grès par  diagenèse mais elle peut aussi être la roche métamorphique qui correspond à la recristallisation d’un ancien grès ou d’une ancienne radiolarite ou encore d’un filon de quartz.

 

La différentiation entre quartzite sédimentaire et métamorphique n’est pas toujours facile.


Ci-dessous, deux photos de grès de l’Hermenault : une de grès bien mélangé et une où les morceaux de quartz sont gros et presque brèchiques.


grès de texture grossière
En haut : grès de texture moyenne, Hermenault. En bas : grès de texture grossière, Hermenault. © Photo Claire König DR

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21 avril 2012 6 21 /04 /avril /2012 00:15

Allez faire la connaissance de Claire König.

 

Le grès est une roche qui servira beaucoup dans la fabrication de meules.

Le Lias inférieur de Vendée est un dépôt peu épais et lacunaire en discordance avec le socle.

Ce sont essentiellement des dépôts fluviatiles et marins : les grès de l’Hermenault.


Fossile d'un tronc et d'une fougère sur un grès. Grès à meule Hermenault.
Fossile d'un tronc et d'une fougère sur un grès. Grès à meule Hermenault. © Photo Claire König DR

 


L’Hermenault et ses grès

 


L’Hermenault se trouve tout au bord de la mer héttangienne dans l’ancien cours d’un fleuve assez puissant qui a déposé des grès graveleux sur des épaisseurs variables de 30 m et moins.


Ces anciennes vallées, vieilles de 205 Ma, étaient couvertes de végétation dont les équisetites, grandes fougères  , on trouve des troncs fossiles dans ces grès.


Leurs cours, grossièrement méridien, charriait du matériel de la chaîne hercynienne bientôt érodée.


L’Hermenault, ancienne capitale des meules de grès (exploitation de 1000 à 1800 env.) avait un gros commerce.

Louis XI lui attribua une foire, ce qui représentait, à l’époque, un signe d’importance pour la ville.


En effet, outre les carriers, il fallait toutes sortes d’installations pour faire tourner ces exploitations.

Les chevaux et les bœufs pour le travail.

Les forgerons qui fabriquaient, entre autres, les pointes de fer pour les barres à creuser la pierre, car les techniques de forgeage de l’époque ne permettaient pas de faire des barres à mines comme nous les connaissons.

Les porteurs, les logements, la nourriture...

Si bien que nous avions affaire à un centre important de l’époque, sans compter l’intendance pour les marchands qui venaient de toute la côte atlantique chercher leurs meules ici.


Le site des meules en place se trouve à Sérigné : depuis le village prendre la D23 puis le chemin à droite jusqu’au point marqué altitude 66.


Ce bois, privé, est creusé sur 2 ha environ et chaque creux est une zone d’exploitation de meules.


Concernant la région (vallée de la Longève et ses abords) précisons encore que le chêne vert pousse sur le calcaire et les  châtaigniers sur des sols plus acides comme les grès et les schistes : ceci aide à comprendre le paysage.


Le grès : caractéristiques et formation


Le grès de l’Hermenault est très variable d’un endroit à l’autre.

Il traduit bien ce qu’on peut trouver dans un cours d’eau impétueux : sable fin, petits cailloux, gros cailloux, en particulier de quartz, le tout très anguleux témoignant d’un transport assez court.

Ce grès est essentiellement siliceux : 95 % de silice !

Le ciment siliceux est plus ou moins fin et ne tient pas sur les quartz si ceux-ci sont gros et lisses : pierres à éliminer pour les meules !


Pour faire un grès il faut du sable ou des cailloux pas trop gros (sinon on aura une brèche ou un poudingue !) un ciment plus ou moins sableux, de l’eau, de la silice dissoute, puis un peu de déshydratation des sédiments par un peu de compression…


Dès que le sable se compacte, on obtient un grès, plus ou moins consolidé au début qui deviendra de plus en plus compact et dur au fil de la diagenèse.


La silice est un ciment fréquent des grès, croissant en continuité optique sur les grains de quartz et donnant naissance aux quartzites si le processus arrive à terme.


Suivant l'âge des grès, ce ciment peut être constitué d'opale (forme peu stable de la silice), de calcédoine ou de quartz (forme très stable).


Le ciment peut être calcaire ou siliceux, mais le plus souvent siliceux.


L’eau remplit l’office d’agent transporteur du ciment entre les grains de sable, que ce soit du calcaire ou de la silice (si cette dernière est colloïdale elle agglutine les grains et accélère le phénomène).


La silice utilisée pour former le ciment peut provenir des grains de sable eux-mêmes ou des phytolithes formés par les végétaux.

Il ne faut pas oublier que la grésification ne peut intervenir qu’en milieu humide et dans un sable comportant des fentes (très légèrement indurées par l’humidité au départ) qui permettent la circulation de l’eau.


Le problème des ciments siliceux réside surtout dans l'origine de la silice : les eaux marines sont sous-saturées en silice et ne fournissent que peu de matière à la cimentation.


De plus, les processus de pression-dissolution ne peuvent être responsables que d'environ 1/3 du volume de ciment.


Restent la silice issue de la dissolution des tests des organismes (radiolaires, diatomées, éponges) et la silice provenant de la transformation des minéraux argileux.


Ce sont deux sources majeures de silice, mais rarement associées géographiquement à des corps sableux importants (argiles, radiolaires, éponges sont plutôt associés à des faciès profonds).


Il faut donc imaginer une circulation diagénétique intense pour expliquer l'existence des ciments siliceux.


Schéma de l’exploitation des meules


Les meules de grès en place.

Les photos ci-dessous.


Meules de grès, Hermenault
Meules de grès, Hermenault. © Photo Claire König DR


Meules de grès, Hermenault
Meules de grès, Hermenault. © Photo Claire König DR


Meules de grès, Hermenault
Meules de grès, Hermenault. © Photo Claire König DR


Ce site de grès de l'Hermenault est privé, il est nécessaire de demander l’autorisation de visite.

 

(1) HISTOIRE DES MEULES

(2)  LA PIERRE MEULIERE

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13 avril 2012 5 13 /04 /avril /2012 00:15


       CLAIRE KÖNIG.      

 

 

À l’échelle de l’histoire, il semble que des essais de fabrication de meules aient été réalisés avec la plupart des types de roches disponibles : calcaires, gréseuses, basaltiques. Voyons les différentes pierres meulières.


Les meilleures pierres meulières sont-elles en calcaire, en basalte ou en grès ? Ici, une meule de Hollande.
Les meilleures pierres meulières sont-elles en calcaire, en basalte ou en grès ? Ici, une meule de Hollande. © Quistnix licence Creative Commons Paternité – Partage des conditions initiales à l’identique 2.5 générique


Critères de choix des pierres meulières

 


Les calcaires sont poreux, avec des résistances en compression moyennes à faibles, et si le grain est fin, le calcaire se polit et il est nécessaire de la retailler mais les calcaires gréseux (Saint-Julien-des-Molières) peuvent avoir une très bonne résistance à la compression.


Les roches gréseuses (grès et microconglomérats) constituent une famille de choix pour les pierres meulières (ex : l’Hermenault, voir plus loin).

L’analyse des sites de production montre qu’il peut s’agir de grès à ciment  calcaire, molasses alpines part exemple grès à ciment siliceux, 
grès un peu métamorphisés.


Une très bonne roche meulière est en général riche en silice : plus le pourcentage est élevé et plus la roche est résistante, la silice étant le  minéral courant le plus dur à la surface de la Terre.


Enfin, les meulières au sens du géologue sont poreuses, ce qui joue un rôle pour la taille, mais aussi pour le travail de la meule.

On y trouve des pierres comme celles de la La Ferté-sous-Jouarre, qui possèdent une porosité élevée (20%).

 


La bonne pierre meulière

 


En résumé, une bonne pierre meulière possède les caractéristiques suivantes :


-  une insensibilité à l’altération, qu’il s’agisse d’une dissolution (gypse), de l’action de l’humidité (cas du calcaire) ou chimique sous l’action de l’eau, comme pour le mica des granites ou le grès des Vosges (présence de fer)


 -  une ’hétérogénéité à l’échelle millimétrique et centimétrique tenue par un ciment un peu moins dur, mais tenace, ce qui n’est pas le cas des calcaires 


- une porosité importante qui facilite l’exploitation et le travail de la meule.

 


Pour faire les meules, les carriers choisissaient des pierres à gros cailloux

- dans lesquelles les quartz n’étaient pas lisses pour que le ciment gréseux tienne bien

- dans lesquelles le ciment ne s’effrite pas

- plus ou moins grossières suivant la mouture à laquelle elles étaient destinées

 

Elles étaient toujours creusées à plat dans la roche pour être aussi homogènes que possible afin d’éviter les cassures.

D’abord usées sur le tour, la pierre était détachée par dessous en creusant des trous dans lesquels on mettait du bois qu’on laissait prendre l’humidité et qui, en gonflant faisait sauter la roche selon la direction choisie. 

 

(1) HISTOIRE DES MEULES

 

(3) LE GRES A MEULES

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