25 octobre 2008
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Je la connaissais.
Maintenant que le "flot" médiatique est dépassé, je peux me permettre de lui dire "adieu" à ma façon, avec simplicité, un "adieu" personnel que je partage avec vous, sans faire de bruit, sans grandes phrases et avec beaucoup de discrétion.
Quand j'ai fait sa connaissance, elle avait déjà l'âge de la retraite.
J'avais un poste un peu spécial pour faire une étude bien précise et j'avais une vingtaine d'étudiantes plus ou moins motivées, normal sachant l'avenir que leur réservaient leurs familles...
Tradition et religion obligent.
Un jour, deux jeunes filles qui travaillaient avec moi, m'ont proposé d'aller rencontrer une personne qu'elles trouvaient un peu curieuse et assez bizarre.
J'avais l'habitude de ces propositions que j'acceptais toujours sans l'ombre d'une hésitation, avec l'inconscience ( ou l'insouciance) de ma jeunesse!
Là, je l'ai vue pour la première fois !
Active, directive, elle était là! elle ouvert ses bras et en me serrant contre elle, elle a dit aux deux jeunes filles, de cette voix inimitable devenue célèbre par la suite, mais que j'entendais pour la première fois : "Mesdemoiselles! vous m'amenez un ange!" (à cause de mes cheveux bien trop blonds dans ce pays)
Durant tout mon séjour, je suis allée la voir très souvent, puis très très souvent et enfin presque tous les jours.
Lorsque j'ai quitté ce poste, je suis restée en relation avec elle. Mais je ne l'ai revue qu'une seule fois.
Cultivée, fine et rusée, elle m'a fait aimer la philosophie qu'elle enseignait
.
Elle croyait, elle avait la force! je doutais de tout et surtout de moi, je ne savais pas utiliser ma force, je ne savais même pas que je pouvais en avoir une et elle me disait souvent:
" Personne ne possède le bonheur comme un acquis définitif. A chaque instant, il faut que tu fasses jaillir une petite étincelle de joie. Souris au monde et le monde te sourira".
Ce sont des mots, ses mots, qui ont été repris à plusieurs reprises sous forme de citation.
Elle m'a aidée à surmonter un grand désespoir dû à la perte de quelqu'un que je n'ai jamais pu oublier.
C'est pour cette raison que tant que j'aurai un souffle de vie, je ferai partie de son association (ASMAE). Je le lui dois ! c'est tout !
Je n'ai cité aucun lieu, aucune ville, aucun pays, pourtant ceux qui me connaissent pourront remettre les évènements dans leur "contexte" et savent que je dis la vérité simplement et sans fard parce que j'en ai besoin.
Aujourd'hui, je sais qu'elle doit être heureuse et je lui dis :
"Merci Mère Emmanuelle. Merci pour tout."
Elle se faisait appeler Mère Emmanuelle par ses élèves et ceux qu'elle aidait.
Je l'ai toujours appelée ainsi.
(Toutes celles et tous ceux qui viennent sur cet espace, n'ont pas l'habitude que je parle d'une personne qui nous quitte.
Il y beaucoup d'internautes qui le font d'une façon remarquable et appréciable.
J'ai eu le sentiment que je ne pouvais pas faire autrement et "je me sens déjà plus légère" en partageant un peu ma peine avec vous.
Je ne mets pas de photo, vous savez bien à quoi elle ressemble et le monde entier la connaît.)
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JUSTE UN PEU DE MOI!
21 octobre 2008
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L'automate de Romans.
Automate signalé par Vivi26 et Jean pierre. De très belles photos envoyées par Jean Pierre. Merci.
Lavaur à l'heure du Jacquemart
Les automates sonneurs ont fait leur apparition en Europe au début du XVe siècle, et Lavaur s'enorgueillit à juste titre de posséder le seul Jacquemart du Sud Ouest.
C'est un évêque, Mgr de Beausoleil, qui serait à l'origine de sa création.
Au début du XVIe siècle il confia à deux Toulousains la réalisation de l'automate : le fondeur Guillaume La Cassagne fabriqua une cloche en bronze sans battant, et pour l'animer on eut recours au serrurier Marcetus Jaqueti, soit Jacquet Marc, dont le nom légèrement déformé phonétiquement allait rester dans les annales vauréennes.
C'est lui qui exécuta le mécanisme de l'horlogerie, avec le battant en forme de hache frappant la cloche à chaque heure et à sa demie.
Le premier automate dont ait gardé la trace est celui réalisé en 1604.
Sculpté dans du bois de chêne, il est visible au musée du Pays vaurais.
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C'EST NOTRE VIE !
20 octobre 2008
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(Le Jacquemart de Lavaur)
Le Jacquemart de Lavaur a une légende.
Une légende "vivante "
le Jacquemart.
Au temps des guerres de religion de la fin du XVIe siècle, Catholiques et Calvinistes se disputaient la possession de notre contrée, et la ville de Lavaur voyait l'exercice du pouvoir passer des uns aux autres.
Un jour, les Catholiques, sortis de la ville pour repousser une troupe de calvinistes, se seraient emparés d'un groupe d'assaillants et de son chef (auquel la légende attribue le nom de Jacques Marc).
Ils furent ramenés dans la ville et emprisonnés à Saint Alain dans la Tour de l'horloge.
Ils se seraient vus condamnés à sonner les heures nuit et jour à la place du sonneur ordinaire.
Un prisonnier qui avait quelques notions de mécanique, aurait réussi à constituer un mécanisme capable de sonner les heures régulièrement.
Après s'être assuré que son automate adapté à la cloche fonctionnait parfaitement, tous les prisonniers se sont échappés...
C'est pour perpétuer cette invention que nos ancêtres ont doté l'horloge d'un mécanisme un peu plus perfectionné pour animer le célèbre automate de Jacques Marc.
Aujourd'hui encore les heures des vauréens sont rythmées par les coups du Jacquemart en haut de Saint Alain.
C'est la légende du Jacquemart de Lavaur.
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C'EST NOTRE VIE !
19 octobre 2008
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Un ami et une amie.
(Photo Internet)
Un tout petit hippopotame vivait dans un estuaire du Kenya, lorsque la déferlante a touché les côtes africaines, il s'est retrouvé seul sur un récif un peu plus loin.
Les habitants de ce récif l'ont recueilli et amené à la reserve la plus proche.
Il était seul ! il était perdu !
Il s'est mis à suivre une tortue de 130 ans, essayant même de se mettre contre sa carapace pour dormir protégé.
La tortue a tenté de résister, puis des liens se sont tissés. Ils sont aujourd'hui inséparables au point que si quelqu'un s'approche de la tortue, il devient agressif.
Personne ne connaît la véritable raison de ce rapprochement, on ne peut que le constater.
(Photo Internet)
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QUELQUES ENIGMES
1 septembre 2008
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Cahors (2 et fin)
(Dessin du tympan de la cathédrale)
Les Cathares étaient très nombreux et très puissants.
L'un d'eux, Gaillard de la Roque, s'est permis d'enlever l'évêque de Cahors, Barthélémy de Roux (ou encore appelé Barthélémy de Cristas) . L'évêque faisait, comme souvent, une tournée pastorale (1264)
(Photo Internet - Le tympan de la cathédrale)
Jacques Duèze est né à Cahors. Issu d'une famille de banquiers il sera évêque de Porto en 1313 et il deviendra le cent-quatre-vingt-quatorzième Pape de la Chrétienté et le deuxième d'Avignon.
(Photo Internet - Détails du tympan)
Riche de son commerce et de ses banques, la cité de Cahors a commencé la construction son célébrissime pont Valentré dès 1308.
(Esquisse du Pont Valentré)
Si vous avez la possibilté (ou la chance) de traverser Cahors, il faut absolument voir la Cathédrale Saint Etienne, une magnifique église-forteresse édifiée au XIe siècle, sa nef est coiffée de deux puissantes coupoles. Il me semble bien que c'est la plus vaste d'Europe. Le portail sculpté (1135) est surmonté d'un splendide tympan qui représente "l'ascension triomphale du Christ"
(Photo Internet - Entrée Nord de la cathédrale)
L'ancien évêché (vers l'Ouest) abrite le musée de Cahors, il contient d'intéressantes collections médiévales.
Non loin de là, le plus célèbre monument de la ville, le Pont Valentré surmonté de trois tours, considéré comme le plus beau pont fortifié d'Europe.
(Photo Internet - Le célèbre pont de Cahors)
Message de Papet Croûton à 15 h 10.
J'ai oublié d'écrire :
"Papet Croûton est né à la maternité de l'hôpital de Cahors le samedi à midi, 1er août 1942 (juste pour les congés)"
J'en profite : "Bon anniversaire avec un mois de retard"
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CATHARISME-LOT
25 août 2008
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Cahors.
(Photo Internet)
Cahors était au Moyen Age une des plus grandes villes de France, elle avait neuf paroisses et comptait environ quarante mille habitants.
Elle s'est libérée de la tutelle du Comte de Toulouse* en 1090 et son évêque a pris alors le titre de Comte et Baron de Cahors.
A partir de ce moment là, elle devient la rivale de Toulouse, affichant sa puissance poltique et ecclésiastique.
(Photo Internet)
C'est une cité marchande qui commerce avec toute l'Europe et l'Orient. Elle est aussi la première place bancaire du Royaume.
Les banquiers lombards, puis les Templiers ont ptêté de l'argent aux Rois, aux Papes, aux Nobles et aux Marchands.
(Photo Internet - le cloître)
Pendant des années le nom de "caorsins" a été synonyme de "d'usure".
Dans sa "Divine Comémédie", Dante place en enfer les "enfants de Gomorrhe et de Cahors".
Nul ne s'est étonné que Cahors soit le principal financier de la Croisade* et que le soutien indéfectible de l'évêque de Cahors au Pape et au Roi, permit d'avoir une paix toute relative dans le Quercy pourtant "infesté d'hérétiques*" selon les chroniqueurs de l'époque.
(Photo Internet - La cathédrale avec le marché)
Saint Bernard, venu prêcher contre "l'hérésie*" a visité cette ville en 1147 et Simon de Montfort* y fut reçu en 1211 avec tous les honneurs.
(Photo Internet - La cathédrale sans le marché)
Par contre le légat* du Pape, le Cardinal Robert de Courçon s'est vu refuser l'entrée de la ville par les citadins ( 1214), la population cadurcienne ne partageait sans doute pas toutes les idées de l'évêque (reflexion toute personelle). Le religieux usa de son autorité pour pouvoir entrer et une fois à l'intérieur il exigea que toutes les portes de la ville soient détruites par le feu et qu'on lui verse une amende de 1500 livres! (quand on a un peu de pouvoir!!!)
(Photo Internet )
L'inquisition s'est installée à Cahors à partir de 1231, confiscant la maison des frères Massip (qui deviendra le Collège Pelegri)
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CATHARISME-LOT