J'ai reçu de bien belles fleurs !
MERCI !
MERCI !
Merci à mon amie qui se reconnaîtra !
Bon samedi à tous !
J'ai reçu de bien belles fleurs !
MERCI !
MERCI !
Merci à mon amie qui se reconnaîtra !
Bon samedi à tous !
Marc-Aurèle (121/180)
Il a changé de nom plusieurs fois, c'est compliqué, on retiendra qu'il est devenu empereur sous le nom de Marc-Aurèle.
Même en simplifiant son nom c'est un personnage difficile à "raconter"
Il est né à Rome, dans une famille régnante qui a longtemps vécu en Espagne.
A la mort de son père il n'avait que trois ans et il a été adopté.
Avant de devenir empereur, il a étudié la philosophie des stoïciens et il a toujours gardé cette façon d'agir et de penser, il a aussi appris la littérature grecque, les lettres latines et la rhétorique, bien entendu avec les meilleurs maîtres.
Grâce à une correspondance avec son maître de rhétorique, on apprend beaucoup de détails sur les moeurs de la cour et sur la vie à cette époque, cet échange s'est arrêté brusquement quand Marc-Aurèle a choisi la philosophie.
Marc-Aurèle était un philosophe silencieux, il parlait peu, il avait beaucoup de qualités et même une fois devenu empereur il allait assister à des conférences tout en restant fidèle au stoïcisme.
Ce sont ses qualités morales et son éducation qui l'ont fait remarquer et tous pensaient que c'était un successeur possible.
Son règne n'a pas été de tout repos, il est allé à la guerre et il a laissé une oeuvre législative importante!
pourtant ... sous son règne bien des chrétiens mourraient ou étaient victimes de violences, sans compter une grande épidémie de peste.
Il a été associé à l'empereur régnant, l'empire romain a été dirigé par deux chefs jusqu'à ce que l'un d'eux meure... Marc-Aurèle est resté seul à la tête de l'empire romain.
Durant un certain temps une rumeur a "circulé" prétendant que Marc-Aurèle était mort... alors.... un autre prétendant a voulu s'installer sur son trône, mais il est vite revenu pour reprendre sa place.
Il est mort lors d'une campagne et c'est son fils qui a été nommé empereur.
Marc-Aurèle était un stoïcien, ce qui devait l'aider à supporter les aléas de sa vie.
Il avait retenu de ses maîtres une sorte de philosophie pratique de la vie, c'est écrit dans son livre "Pensées pour moi-même"
C'est un ouvrage qui aborde des tas de notions qui font un "tout" et les humains font partie de ce tout.
Chacun doit vivre sa vie selon la nature, la loi de la nature est une providence.
Il faut aller vers ce qui est utile et approprié pour l'humain.
La mort fait partie de la vie parce que tout se transforme à l'infini.
Pour Marc-Aurèle ce qui importe c'est le présent et rien d'autre !
Fadela Amara au gouvernement, cela montre les limites d'un casting à la Fogiel.
Nadine Morano
Si vous souhaitez aller plus loin dans la découverte des meulières, consultez la bibliographie renseignée par l'auteur.
Allez faire connaissance avec Claire König.
Bibliographie et sitographie
- Site de recensement des meulières européennes
- Site d'Alain Belmont, professeur d'histoire moderne, université Pierre Mendès France, Grenoble UMR CNRS 5190 LARHRA (laboratoire de Recherche historique Rhône-Alpes)
- Article intéressant sur les meules anciennes
- Article, excellent et bien documenté de Wikipédia sur les meules à grains
- Pascal Bouton, « Les grès à meules de Sérigné et de L'Hermenault en Vendée : matériau géologique et exploitation ». Le Naturaliste vendéen, n° 4, 2004, pp. 3-14.
- André Buisson, Alain Belmont et Fritz Mangartz (dir.), « Les meulières. Recherche, protection et valorisation d'un patrimoine industriel européen (Antiquité-XXIe s.) », Géocarrefour [En ligne], textes inédits, mis en ligne le 09 juillet 2009.
- Jean-Louis Reille UMR 154 du CNRS. Université Montpellier II Sciences, Case courrier 058. 34095 Montpellier Cedex 5 : « L’origine des meules à grains dans l’oppidum protohistorique de Montlaurès (Narbonne, Aude) du VIe au Ier s. av. n. è. », Documents d’archéologie méridionale, numéro 24, 2001, [En ligne], mis en ligne le 11 janvier 2007.
- Meules à grains de provenance septentrionale (Coirons, Massif central) sur deux sites protohistoriques du Languedoc oriental [Texte intégral] Paru dans Documents d’archéologie méridionale, numéro 25, 2002.
- L’importation des meules domestiques dans la forteresse grecque d’Olbia (Hyères, Var) entre le IIe s. av. n. è. et le Haut Empire [Texte intégral] Paru dans Documents d’archéologie méridionale, numéro 24, 2001.
A quoi bon soulever des montagnes quand il est si facile de passer par-dessus ?
Boris Vian.
Allez faire la connaissance de Claire König.
Aux portes de la Brie et de la Champagne, La Ferté-sous-Jouarre, bâtie sur les deux rives de la Marne, est située au confluent de la Marne et du Petit-Morin.
Elle est désignée comme la capitale des meulières, avec notamment la maison du meulier.
La région de La Brie
La région naturelle de la Brie est assez vaste, et se divise en plusieurs « pays » :
Le sous-sol de la Brie est constitué de marnes imperméables et de calcaires siliceux.
Les plateaux recouverts de lœss sont fertiles et favorables à la grande culture céréalière, surtout dans sa partie occidentale.
La Brie champenoise, plus crayeuse, est toutefois bien moins fertile que la Brie française.
La maison du meulier
En 2007, la ville de La Ferté-sous-Jouarre rachète la plus grande collection européenne d’objets (outils, cartes postales, meules...) sur la meulière.
Elle a été constituée au fil des années par Jacques Beauvois.
Il conserve encore la collection dans sa maison à Reuil-en-Brie et y anime des visites, sur rendez-vous.
LA MAISON DU MEULIER
Les Poupelins - Montménard
77260 Reuil-en-Brie
tourisme@la-ferte-sous-jouarre.fr
Les meules de La Ferté-sous-Jouarre
Pendant au moins cinq siècles, jusqu’en 1950, l’industrie des meules à moulins a prospéré à La Ferté-sous-Jouarre.
Les chercheurs considèrent qu’un million de meules au moins ont été exportées vers le monde entier :
ngleterre, Australie, États-Unis, Europe du Sud, de l’Est...
Au milieu du XIXe siècle, cette industrie employait 4.000 salariés à La Ferté-sous-Jouarre.
Les carrières d’extraction ont couvert une large partie du canton.
Considérées comme les meilleures meules du monde, elles ont apporté un grand progrès sanitaire à la fin du Moyen Âge :
elles sont à l’origine de la farine blanche, une farine sans déchets de pierre, de très grande qualité et d’excellente mouture.
Du 16 au 19 mai 2002 s’est tenu le premier colloque international sur les meules à grains à La Ferté-sous-Jouarre.
La présence de scientifiques, de représentants du monde de la meunerie, d’acteurs du tourisme, du patrimoine, venus de France, d’Europe et du reste du monde, rèvèle l’importance et la richesse de ce patrimoine industriel.
On découvre qu’avec l’émergence de l’agriculture biologique, les meules de La Ferté-sous-Jouarre sont remises en service dans des moulins restaurés.
Une nouvelle demande émerge et ce sont maintenant les anciennes meules, rhabillées ou réutilisées telles quelles qui ont repris du service.
À l’issue du colloque, les scientifiques donnent à la ville le titre de Capitale mondiale de la meulière.
J'avais commencé, dans un premier texte, par me mettre à la place de ceux qui pensent que l'histoire n'est pas une science et ensuite dans un deuxième, de ceux qui pensent que c'est une science.
Obligée de conclure ! mais pas obligée de prendre parti !
(vous trouverez les 2 liens en bas de la page)
(Internet)
Même quand je ne dis rien, cela fait du bruit...
Ségolène Royal.
Allez faire connaissance avec Claire König.
Le massif de La Chartreuse est caractérisé par la roche calcaire.
C'est ici, au mont Saint-Martin, que se situe la célèbre meulière des dauphins, découverte en 2002.
La Chartreuse est un massif subalpin allant du Vercors jusqu'au Haut-Giffre, en passant par La Chartreuse, les Bauges, les Bornes pour la partie nord des Alpes.
Le relief de La Chartreuse se caractérise, majoritairement, par la roche calcaire roches sédimentaire formée au fond des océans.
Une paroi de 400 m peut représenter 10 à 15 millions d'années. Les rochers encore visibles ont sédimenté depuis -140 millions d'années jusqu’à -110 millions d'années.
L’émergence des montagnes au Tertiaire
À partir de 65 millions d'années, la plaque Afrique entre en collision avec la plaque eurasienne.
Le climat est tropical. La collision avec l’Afrique fait émerger en Europe les massifs cristallins, Belledonne, le mont Blanc...
Ils vont percer la couche sédimentaire et rejeter celle-ci vers l’avant dans le sens de la poussée, du SE au NO dans le milieu de l'arc alpin.
Ces roches sédimentaires rejetées vont subir la poussée et former les massifs actuels.
Particularités de La Chartreuse
Par rapport aux autres massifs subalpins, La Chartreuse se caractérise par son relief inversé. Les synclinaux perchés des plateaux sommitaux de La Chartreuse sont caractéristiques du massif.
Son caractère fracturé est la deuxième caractéristique importante : failles transversales et nombreuses fractures.
Elle a donc parmi les plus grands réseaux karstiques de France.
La meulière des dauphins à mont Saint-Martin
Au temps où les moulins broyaient le grain, les meuniers utilisaient des meules taillées dans des pierres particulières qui provenaient de carrières spécifiques : les meulières.
La Chartreuse possédait plus d’une dizaine de carrières dont cinq, industrielles, expédiaient leur production très loin. La carrière se trouve dans un ancien éboulement gigantesque dont les blocs et les cailloux ont été cimentés par du calcaire dissous, le massif étant très arrosé.
Ceci permet d’obtenir une bonne roche à meules : grains de tailles variées, ciment souple, qui permet à la meule de travailler sans se rompre.
Il faut imaginer, il y a 700 ans, un paysage aux arbres rares.
Sur les pentes, de gros blocs tombés attiraient les ouvriers venus tailler les meules
La carrière de mont Saint-Martin est étirée sur un km et large de 200 m.
Elle occupe le talus, à l’aplomb de la falaise.
La meulière des dauphins a été découverte en 2002, grâce à un manuscrit du XIVe qui la mentionnait.
Prospections et nombreuses lectures d’archives furent nécessaires pour en retracer l’histoire.
Il fallait deux mois à un artisan pour fabriquer une meule
Il traçait les contours sur la pierre puis creusait autour un fossé circulaire, large de 30 cm environ et profond d’autant, en pics, burins et broches qu’il frappait à coups de marteau.
La meule détourée, il la décollait du rocher en ouvrant à sa base des encoches où il glissait des coins de bois sec.
Mouillés ensuite, ces coins se dilataient et fissuraient la pierre : on pouvait dégager la meule brute.
Le travail de finition, les aplanir, les rendre parfaitement rondes et les doter d’un œil, était réalisé par les maîtres meuliers.
Extraire des meules pesant une tonne et les descendre en plaine constituait un travail difficile, il ne fallait pas casser les pierres, c'était un véritable exploit.
La carrière de mont Saint-Martin, trésor historique
Cette carrière constitue un précieux monument de l’histoire du travail.
Les recherches concernant cette meulière ont été menées par différents instituts :
Le laboratoire de recherche historique Rhône Alpes.
Le Département des sciences sociales et humaines de l’université Pierre Mendès France de Grenoble ; sous l’égide du conseil général de l’Isère.
Voici ce qui en ressort.
En 1327, monsieur de Cornillon achète la part de maître Julien au profit du dauphin Guigues VIII, souverain du dauphiné.
À cette époque, le nom du site est : « Les Merlières ».
Il se peut que cette exploitation soit beaucoup plus ancienne et possédait sans doute déjà des meulières au temps romains
On peut penser que la meulière abritait diverses constructions nécessaires au travail et en particulier une forge très proche.
En effet, les outils devaient être réaffûtés chaque jour voire plusieurs fois par jour.
D’autre part vu la pente, les ouvriers devaient aménager de petits replats soutenus par des murs pour pouvoir tailler les pierres dans des conditions optimales.
À noter qu'il fallait payer le dauphin pour avoir le droit d’exploiter.
Cette taxe appelée « le cépage » est attestée sur une longue période sauf pendant les années de la peste 1348 -1349.
Mais l’exploitation reprend tout de suite après l’épidémie.
Ce « cépage » se montait à 1 florin delphinal valant 13 sous et 8 deniers.
Les meules de mont Saint-Martin ont pour caractéristiques :
Il y avait évidemment du déchet de taille mais aussi bien des meules cassées en cours de travail qui étaient abandonnées sur place dans le talus d’éboulis.
Cette exploitation a duré 200 ans au minimum et s’est arrêtée en 1519 semble-t-il puisque le châtelain delphinal mentionne : « pour le cépage des meules, rien reçu ».
La carrière devait être en concurrence avec d’autres et peut-être le transport était-il trop difficile ou les blocs de taille épuisés !
On ne connaît pas la raison de l’abandon de cette exploitation.
En visitant ce site, on remarque que le sentier est assez raide par endroit et glissant quand il pleut.
Il est impressionnant de voir dans quelles conditions les ouvriers devaient travailler... payés à la tache !
- Mardi - Jeudi - Samedi - Dimanche -
Même "cadre" qu'en haut de cette page... sans aucun doute plus accessible à cet endroit!
D'autres thèmes divers :
- mardi - jeudi - samedi - dimanche -