(une personne)
On rencontre généralement dans les écrits philosophiques, récents ou anciens qu'on donne le nom de "Personne" à Dieu parce qu'il contient toutes les perfections et le nom de "personne" à un humain parce qu'il est à l'image de Dieu.
Si le philsophe se place dans une optique chrétienne, la "personne" ne désigne pas une substance individuelle faisant partie de la nature, mais une forme de "perfection" qui a sa source en Dieu et désigne notre nature morale.
Pour Hobbes , cette distinction entre Dieu et Homme, entre l'auteur et l'acteur c'est la notion de "personne" représentative.
La "personne" naturelle est auteur de ses paroles et de ses actions.
Par contre la "personne" fictive représente les paroles ou les actions d'un ou plusieurs individus.
Grâce à l'idée de la "personne" représentative nous pouvons concevoir la représentation politique.
On admet qu'une "personne" qui agit librement est entièrement responsable de ce qu'elle dit ou de ce qu'elle fait.
Kant fait la distinction entre la "personnalité" dans la volonté autonome et la "personnalité" psychologique qui fait de chaque Humain un sujet unique.
Dans chaque individu on retrouve les caractères de l'humanité.
Chaque humain est porteur de la loi morale et c'est pour cette raison qu'il est considéré comme une fin et non comme un moyen.
Nietzsche voit dans l'unité et l'universalité de la "personne" l'expression de l'instinct grégaire parce que l'individualité n'est pas une stabilité seulement apparente du "moi" psychologique.
Ce n'est pas non plus le fait d'appartenir au genre humain, mais tout simplement une volonté de se surpasser.