12 août 2012
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Revenons à ces routiers....
Ces Compagnies avaient des règles à suivre que ce soit seulement une dizaine de mercenaires ou plus de qinze mille !
La Compagnie Blanche (juste évoquée dans le texte précédent) a quand même marqué son époque durant une trentaine d'années, servant tour à tour les Papes, les Princes et les Républiques d'Italie.
Ces Compagnies avaient des règles à suivre que ce soit seulement une dizaine de mercenaires ou plus de qinze mille !
La Compagnie Blanche (juste évoquée dans le texte précédent) a quand même marqué son époque durant une trentaine d'années, servant tour à tour les Papes, les Princes et les Républiques d'Italie.
Au départ ce n'était qu'une bande d'aventuriers anglais mécontents de la paix signé à Brétigny.
En Italie on en parle en l'appelant la Compagnie Blanche Anglaise.
Un chroniqueur de cette époque raconte qu'ils combattaient à pied, laissant leur monture à leurs pages.
Ils formaient des files sous forme de ronde.
Ils tenaient leurs lance par le milieu comme s'il voulaient abattre une bête sauvage.
En rangs serrés, ils avançaient lentement, les lances baissées et ils poussaient des cris terribles.
L'ennemi n'avait aucune chance de rompre une telle "poussée".
Ils avaient des échelles faites de plusieurs morceaux, le plus grand avait trois échelons et tous s'adaptaient les uns aux autres pour pouvoir escalader la plus haute tour existante.
Ils chevauchaient surtout de nuit.
Ils portaient une cuirasse composée de brassards, de cuissards et de jambières.
Ils avaient des dagues et de très bonnes épées, une lance et chacun d'eux avait un ou deux pages.
Dès que le combat avait pris fin, ils s'occupaient de nettoyer et de polir leur armes, les pages avaient la charge de les polir jusqu'à ce qu'elles brillent comme des miroirs, de cette façon, lors d'une bataille, les routiers avaient l'air plus redoutables lorsqu'elles luisaient dans le soleil.
Il y avait aussi des archers avec des arcs très longs fabriqués avec du bois d'if, ils maniaient tous cette arme avec dextérité.
Les Rois ou les Papes condamnaient ces pratiques, mais leurs décisions ne servaient à rien.
Ces renégats n'avaient plus rien à espérer, ils se battaient avec acharnement.
Quand l'armée royale est venue attaquer la Grande Compagnie des Tard-Venus installée dans le château de Brignais sur le Rhône, Seguin de Badefol en avait le commandement et il avait ordonné de laisser "bien en vue" à peine cinq mille hommes très sous-équipés.
L'armée royale, croyant régler rapidement ce combat s'est approchée très près des Tard-Venus et tout d'un coup des milliers de routiers bien armés et bien "décidés" ont dévalé les pentes et ont décimé l'armée régulière.
Une énorme rançon a été demandée pour les survivants faits prisonniers.
Les Rois et les Papes ont bien essayé d'envoyer ces Compagnies "ailleurs" contre de fortes sommes, mais tout paraissait insoluble et pour que la situation retrouve un peu de calme il a fallu beaucoup, beaucoup beaucoup de temps.
Les paysans qui voyaient leur récolte régulièrement ravagée, leur bétail volé... toujours brimés, ils ne faisaient plus la différence entre l'armée régulière et les bandes de routiers !
Ils s'étaient fabriqué des armes de façon primaire mais assez efficace.
Ils arrivaient à se défendre contre tout ceux qui s'approchaient et qui étaient armés ! ils remportaient quelquefois de petits succès, mais si peu ! beaucoup de morts !
Ce ne sont pas ces "petites" opérations qui auraient pu éliminer ces bandes de routiers, mais les Grandes Compagnies "savaient" désormais que la campagne n'était pas un lieu où ils étaient en sûreté.
(rien à voir ! une belle pub trouvée sur le net !)